Moi, j'aurais bien voulu du sale air de
rappeur,
à slamer acclamé par la foule en
délire,
avec mon porte-mine et mes yeux de
sniper,
pour troquer par du Ska la belle ode à
la lyre...
Je l'aurais mérité le sale air de
rappeur,
bien chargé ça comme en
tri-nitroglycérine.
Hé ! Mon camion n'est pas à voile ou
à vapeur
et mes textes ne sont pas finis dans
l'urine.
Mes bébés sont l'acide où je charge
un accu',
les batt'ries d'ma cuisine où je sers
de timbale,
face à ce monde odieux où deux/trois
trous-du-cul
se servent du symbole en guise de
cymbales.
Alors de mes mots l'Art, leur grand
corps psychopathe,
se crashera dans l'ombre de l'ardu
labeur,
changeant en cochonnet l'animal à cinq
pattes
justifiant illico son sale air de
rappeur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire